En plaçant ses deux monoplaces sur la grille de départ du Grand Prix de Chine, largement dans la fourchette des 107 %, le petit Poucet du championnat fait mieux que se défendre.
Quand on sait dans quelles conditions l’écurie Manor s’est présentée in extremis au début de la saison, on peut même être admiratif. L’opération survie a réussi.
Le châssis Marussia adapté au règlement 2015 et l’ancien V6 turbo Ferrari, dont on mesure le handicap de puissance aujourd’hui, ne permettent pas d’espérer mieux.
« Je suis heureux d’avoir connu une bonne journée, se réjouissait Will Stevens. Il y a encore beaucoup à faire, mais les progrès en cours sont bien réels. La voiture est bien équilibrée et j’espère voir le drapeau à damier demain. »
De son côté, Roberto Merhi estimait ne pas avoir pu s’exprimer à son niveau : « Je suis un peu déçu de ne pas avoir pu préparer la séance de qualification ce matin, en raison de problèmes électroniques sur ma voiture, se lamentait l’Espagnol. N’ayant pu passer les pneus tendres aux essais libres, je n’en ai pas tiré le meilleur parti en Q1. L’essentiel est de continuer à évoluer et de faire une bonne course demain. »
Via: Manor n’a pas à rougir – F1i.com.