La région de Lombardie, où se déroule chaque année le Grand prix de Monza, veut sauver son Grand prix d’Italie. Le gouvernement italien aurait donné son approbation à la dite opération « sauvez Monza ».
A l’image de beaucoup d’autres circuits situés en Europe, Monza fait partie des circuits historiques de la F1 dont la place dans le calendrier est menacée par des pays bien plus fortunés comme le Qatar. Les infrastructures du tracé italien commencent en effet à dater et Bernie Ecclestone soutient désormais les projets apportant plus d’argent au détriment des courses historiques.
L’Italie a toujours été représentée en Formule 1, et le pays vivrait très mal la perte de sa course nationale. La région lombarde tente actuellement de trouver une solution pour garantir la pérennité de son circuit au championnat du monde.
Le conseiller de la région, Fabrizio Sala, a déclaré que « le Grand Prix de Monza représente toute l’Italie, » et qu’ainsi « il n’y aurait pas de Grand Prix organisé ailleurs en Italie si Monza perdait sa course. »
La Lombardie ainsi que les villes de Monza et de Milan cherchent désormais des solutions les moins onéreuses possibles pour tenter de conserver le circuit au calendrier.
C’est en tout cas un circuit mythique de la Formule 1 qui est en danger et alors qu’elle n’a plus de pilotes titulaires depuis des années, l’Italie pourrait aussi perdre son Grand Prix.
Après les propos de Monsieur Ecclestone, voilà qu’une nouvelle loi peut remettre en cause l’avenir du grand prix.C’est une loi de stabilité, décidée par le sénat, qui pourrait provoquer l’effondrement du grand prix après 2016. Il semblerait qu’un amendement qui permettrait une exonération d’impôts, à hauteur de vingt millions d’euros, a été rejeté.Le politicien Fabrizio Sala a déclaré : « La loi de stabilité pénalise Monza et son autodrome. Elle met en danger l’avenir du grand prix de Formule 1 ».Toutefois, l’ancien pilote de F1, Ivan Capelli, a juré de se battre pour le grand prix d’Italie.« Notre engagement pour trouver les ressources nécessaires est clair », a-t-il dit.