Les paris sont lancés ! Qui sera sur la première marche du podium à Pékin samedi 13 septembre 2014 à 17h à l’issue de la manche inaugurale du premier ePrix du championnat FIA Formula E ? Notre analyse en 5 points.
La monoplace électrique. C’est sans doute l’un des premiers gros challenges auquel les 10 équipes ont dû faire face : l’apprentissage de la monoplace 100% électrique, la révolutionnaire Spark Renault SRT_01E. Pour se familiariser et mettre au point leurs 4 châssis (2 par pilote), les teams ont eu un programme limité de 8 jours d’essais (shakedown compris), entre juin et août 2014 sur le circuit de Donington Park en Angleterre.
Pour cette première saison, chaque équipe court avec le même modèle de voiture ; et seuls les réglages spécifiques du châssis, la gestion des 6 cartographies moteur ou le niveau de récupération d’énergie du freinage différeront d’une équipe à l’autre et pourront faire la différence.
Des sprint urbains. Gagner un ePrix nécessite de trouver le meilleur équilibre entre vitesse et gestion de l’énergie. Et ici on peut penser que l’expérience de pilotes des prototypes hybrides LMP1-H du WEC serait un plus.
Des courses en centre-ville. On plonge dans une autre grande inconnue du championnat FIA Formula E : le circuit urbain. Les teams et les pilotes devront vite apprendre les spécificités de ces circuits d’un jour. Car hormis pour les épreuves de Long Beach ou de Monaco qui accueillent des courses depuis des années, les circuits du championnat FIA Formula E sont totalement nouveaux. La découverte à pied ou l’analyse sur google street sont à ce jour les seules possibilités offertes aux teams. Les 45 premières minutes de roulage le matin de l’épreuve seront déterminantes pour chacun. Ils vont notamment découvrir le revêtement variable de la route. Les pneus MICHELIN Sport EV ont été développés pour obtenir un maximum de grip dans ces conditions urbaines. Mais les habitués des « recos » en rallye ou les « régionaux » de l’étape ont des arguments à faire valoir…
Une course nouvelle génération. Les fans sont les alliés des pilotes ! La popularitédes pilotes pourra leur serviràobtenir un gain de puissance supplémentaire sur une durée de 5 secondes pour favoriser les dépassements : c’est le FanBoost, ou comment une course mobilise les réseaux sociaux. La course aux followers sur Twitter peutêtre une autre course dans la course. A suivre…
Des pilotes de renom. Le championnat FIA Formula E peut s’enorgueillir d’un plateau de pilotes et de teams de niveau international. Les 20 pilotes engagés ontévolué, ouévoluent, encore pour la plupart au sein des plus grands championnats : Formule 1, WEC, WRC, GP2…Lors des essais officiels sur le circuit de Donington Park, 10 pilotes sont entrés dans la même seconde. Les pronostics seront difficiles. Mais le spectacle dans les rues de Pékin sera sans aucun doute au rendez-vous !