Les pneus de 18 » testés aux essai de Grande-Bretagne impliquent des changements significatifs à la fois techniquement et de conduite.
Pirelli a testé aux dernier essais de Silverstone les premières unités de pneus de 18 pouces. Ce qui était prévu comme un test pour la galerie, pour voir l’effet visuel d’un pneu plus large sur une F1, a donné l’impression d’avoir été la première étape d’une rénovation nécessaire. En 2014, Le formule 1 a changé pour ne pas ignorer ce qui se passe dans le monde si proche et pourtant si lointain, de l’industrie automobile de rue et Pirelli veut pas être insensible à cette déclaration d’intention. La menace de Michelin, qui a déjà choisi cette option dans la formule E plane sur eux et ils ont besoin de temps et de bonnes sensations pour effacer la mauvaise impression créée la saison dernière lorsque les pneus ont lamentablement échoués.
Mais en laissant de côté l’acceptation générale qu’a causé l’essai, le changement a des conséquences importantes sur le plan technique et de conduite. Pour profiter un minimum de ce premier test, Lotus a dû changer beaucoup de choses sur l’ensemble de son E-22/02 pour que Charles Pic puisse conduire décemment et réaliser un total de 14 tours au circuit de Silverstone.
Techniciens de Enstone ont adaptés la suspension à la rigidité supérieur qu’implique le changement d’un pneu avec une si grande jante (13 « ) et un profil aussi bas. Le pneu agit comme un facteur décisif dans la suspension de la voiture et un 30% de plus de rigidité dans les valeurs de la structure des nouveaux pneus et 30mm de plus sur le diamètre ont forcé à un changement substantiel dans les réglages: ressorts, tige, hauteur, 3ème amortisseur, pression, réglage aérodynamique …
Mais maintenant, l’immense espace laissé entre la jante et la zone de freinage va bien au-delà de l’effet visuel de vide qu’on perçoivent à première vue. Les équipes profitent de la température des freins pour chauffer la jante et donc le pneu. Cet effet sera pratiquement impossible à atteindre avec le nouveau pneu. L’aérodynamique est également affectée non seulement par les turbulences créé à l’intérieur de ce volume. Sur le papier, le pneu sera beaucoup plus rigide que son prédécesseur c’est pourquoi les valeurs aérodynamiques auront tendance à être plus stables, en subissant moins la déformations à la fois les charges verticales et latérales.
Les pressions ont connu une variation significative: les 17-18 psi (1.17 à 1.24 bar) de pression minimale que recommandé Pirelli sont passé à 23 psi (1,58 bar) pouvant atteindre sur la piste des valeurs proches de 26 à 27 psi. C’est une conséquence directe de la faible quantité d’air entre le pneu et le caoutchouc, ce qui rend également les courbes de pression et de température beaucoup plus stables.
Bien que Pirelli avait conseillé Pic de ne pas prendre les pianos et essayer de ne pas trop forcer sur la nouvelle structure, le français a trouvé un pneu beaucoup plus réactif. La nouvelle gomme a un contact très diffèrent à celui décrit par un 13 « . Les changements de directions ont été beaucoup plus direct et le retard redouté entre le volant et la réaction de la voiture, étaient considérablement plus faibles.
Pirelli a amené à Silverstone 3 jeux de nouveaux pneus. 12 unités avec le composé intermédiaire (en dépit d’être jaune) avec lesquels Pic est resté loin des meilleurs temps de la journée: il a terminé a 9s du 1m 44,728 marquée par le pilote d’essais de Lotus. Mais le moins important de la journée était le temps au tour parce que Pirelli vois beaucoup plus loin et préfère aller à 19 « ou même 20 ».
Si Pirelli, les équipes, le Strategy Group et finalement la FIA décident aller de l’avant avec cette évolution, les changements devront être plus exhaustifs et déjà pris en compte dans les étapes prévus de conception et de design. Pour cette raison, 2015 est écarté.