L’ancien pilote de Formule 1 Nick Heidfeld affirme qu’il a offert ses services à la Formule E parce qu’il pense que cette série peut supplanter la F1 à l’avenir.
La première course de Formule E se disputera à Pékin en septembre. E pour électrique. Ce serait la propulsion de demain. C’est en tout cas ce dont plusieurs industriels, médias et pilotes semblent convaincus, à l’image de Heidfeld, auteur de 13 podiums en F1 entre 2000 et 2011.
Des incertitudes
« Bien sûr, je ne suis pas devin, mais la technologie de cette série est très prometteuse. C’est là qu’il faut aller », a déclaré le pilote allemand, lors de la présentation de la Formule E à Londres. « Tout le monde, même les sponsors, semble très intéressé parce que cela est compatible avec le développement durable. C’est aussi la raison pour laquelle je me suis attaché à cette série, ça peut devenir quelque chose de grand. »
« Lorsque j’ai commencé en karting et en course automobile, j’étais jeune, les effets sur l’environnement de la course automobile, je n’avais pas cela l’esprit et c’était le cas aussi pour le public d’une manière générale », explique Heidfeld. « Mais tout cela a changé. Évidemment, j’aime les deux ! Je m’intéresse à mon environnement et à la course automobile et je peux ménager les deux avec cette série. Je pense que c’est l’avenir. »
Alain Prost, qui s’est allié avec Jean-Paul Driot au sein de l’équipe E.Dams, semble toutefois moins enthousiaste. « C’est une certitude, les passionnés sont très motivés et très intéressés par la Formule 1 », a-t-il déclaré à ESPN. « Je ne sais pas s’ils vont être assez curieux pour voir ce qui se passe à côté, je ne sais pas s’ils vont se détourner de la Formule 1 pour s’intéresser à la Formule E, j’en suis pas convaincu du tout. »
« La Formule 1, cela reste la Formule 1, ça, c’est de la Formule E, et on va essayer de la développer. Est-ce que ça va aller vite en termes de succès, nous n’en savons rien. »